“Alors j’ai décidé de dire adieu à ces personnages que j’aime tant. Maxo, Julot, Guigui, mes trois petits vendeurs de pantalons. Mes trois héros d’une aventure où ce qu’ils doivent sauver c’est la mémoire. Ils sont drôles et bouleversants. Ils sont la version imaginaire de la génération de mon père. Bien avant internet et le reste, ils s’inquiétaient de savoir si on se souviendrait d’eux, dans deux ou trois générations.”
Michel Boujenah
Après une plongée dans la mémoire du métro (Métronome en 2009, adapté en série documentaire pour France 5), et une incursion dans l’Histoire de France par le biais de ses routes (Hexagone, 2013), Lorànt Deutsch récidive avec Romanesque, la folle histoire de la langue française, paru en 2018. Ce féru d’histoire s’arrête cette fois sur les origines de notre langue, à l’encontre des idées reçues.
Ce soir, dans l’assistance, personne n’y comprend plus rien. Comment Frédéric, maire écologiste, agriculteur, jeune père de famille, engagé, rêveur, recyclage, circuit-court, pistes cyclables et festival de musique débranché… Bref, comment Frédéric a-t-il pu décider seul, et dans le secret, du déploiement de la dernière génération d’antennes-relais partout dans la commune ?
Avec Coupures, La Poursuite du Bleu questionne la place qu’occupent les citoyennes et les citoyens au cœur du débat démocratique.
Justine et Jean-Marc, mariés depuis vingt-cinq ans, découvrent qu’une mystérieuse webcam les filme depuis des mois dans leur cuisine. Abasourdis, ils reçoivent chaque jour une nouvelle vidéo, les confrontant à leurs petites médiocrités du quotidien, à leurs mensonges et à leurs trahisons.
1931, au sud de l’Indochine Française, une femme vit seule avec ses deux enfants, Joseph et Suzanne (20 et 16 ans) sur le littoral cambodgien proche du port de Ram. Ils ne possèdent qu’une vieille Citroën B12. La mère a économisé et travaillé dans un cinéma comme pianiste durant 15 ans pour acheter sa concession, qui se révèle incultivable : chaque année noyée par la mer, que la mère s’obstine à appeler l’Océan Pacifique. Elle se bat contre les éléments et convainc l’administration et les paysans autour d’elle de construire un barrage.
Hector Obalk passe en revue tout l’art moderne en peinture, c’est-à-dire l’art du XXème siècle à partir des impressionnistes jusqu’à sa renaissance au début du XXIème siècle, à partir d’un grand mur de 1000 tableaux, disposés décennie par décennie et traversant les grands mouvements modernistes, avec Monet, Seurat, Picasso, Mondrian et Leroy.
Que devient un acteur ou une comédienne lorsqu’il n’y a plus de public pour faire vivre leurs personnages ? Plus grand chose, ou presque… Mais lorsque le rideau se relève, s’agit-il de la comédie qui se joue ou de la vie qui reprend ses droits ? Alors entre fiction et réalité, on ne sait plus qui est qui… Avec ce voyage en absurde au cocktail détonnant, ce Léger Doute vous emmène dans le monde singulier, mais pluriel de Stéphane De Groodt dont c’est la première pièce.
Un peintre, entre Chaplin et Mr Hulot, se démène dans l’univers surréaliste de sa maison et des objets qui la composent. Il tisse d’huluberluesques conversations avec son poste de radio, ce vieux camarade rythmant son quotidien. Mais un petit grain de sable va s’immiscer dans sa fantasque mécanique quotidienne. Une toute petite pomme va l’entraîner dans une folle course poursuite depuis son salon jusque dans les immenses tableaux qui ornent ses murs. Et là, dans ces toiles suspendues, la gravité tout à coup disparaît et tout devient possible….
Une salle de conférences, joyeux capharnaüm de bric et de broc : deux drôles de zèbres se targuent de mille qualités, tour à tour champion de ski ou psychanalyste, buveur ou “terminateur de spectacle”, mais toujours sur le même modèle vingt fois décliné : “mon métier consiste à… ”. Ils alignent avec fierté et ridicule autant d’autoportraits burlesques de “métiers d’homme” et trébuchent depuis le piédestal de leur mégalomanie.
Hugo Bardin remporte Drag Race France saison 1 sous les traits de Paloma - personnage né à l’occasion d’un court-métrage et qui lui a été inspiré par Paloma Picasso et les actrices d’Almodovar. Seule et plurielles, Paloma est de retour sur scène avec un spectacle résolument féminin et un brin féministe. Sept femmes hautes en couleurs incarnent les passions et les névroses de leur créateur.